Némo
20 000 Lieues sur l'eau douce
CLAMECY > SARDY - 7 au 16 Juillet
Clamecy > Chevroches
Pour ne pas faire de commentaires trop négatifs sur une ville qui nous accueille, nous nous contenterons de dire que nous quittons Clamecy sans regret ...
A partir de maintenant, nous ne naviguerons plus sur l'Yonne canalisée, mais sur le canal proprement dit, entièrement construit et sans aucun courant.
A deux écluses montantes plus loin et à peine deux heures de navigation, nous tombons sous le charme de la halte de Chevroches. Un long quai dans un cadre de verdure nous retient plusieurs jours.
Nous sommes invités chez des riverains. Le bateau engendre souvent la curiosité et la sympathie des personnes rencontrées et il nous semble qu'écouter les gens qui habitent ou qui travaillent dans la région nous en apprend plus sur ce département de la Nièvre, que de suivre les recommandations des brochures touristiques.
Les légendes des images apparaissent à l'agrandissement
Chevroches - Tannay
Peu avant Tannay, un nouveau pont-levis nous arrête.
Comme à chaque fois, il nous faut en déclencher l'ouverture. Le principe reste toujours le même : J'approche Némo d'un ponton prévu pour descendre à terre. Christine déclenche le mécanisme d'ouverture, (électrique). Je passe l'étroit pont très lentement car son tablier restant légèrement incliné, les toiles du pont arrière passent avec très peu de marge ( parfois moins de 20 cm). Un second ponton, situé après le pont, permet à Christine de remonter à bord, non sans avoir précédemment redescendu le pont .... et rétabli la circulation !
Le port de Tannay est une base de location de bateaux. Pour nous un simple amarrage pour la nuit.
Tannay - Monceaux-le-Comte
Le temps demeure complètement bouché et nous naviguons souvent avec l'essuie-glaces ! Difficile d'illustrer cette étape de photos.
Une fois stationnés à la halte de Monceaux, nous rendons visite à l'éclusier amont (du lendemain matin) pour l'interroger sur l'inquiétant manque d'eau dans le bief, (celui contenu entre les écluses 45 et 46). Il nous apprend qu'une fuite du canal existe depuis des mois, l'obligeant à régulièrement libérer de l'eau pour maintenir le niveau tant bien que mal. Afin que nous passions une nuit sans risque, il nous promet de laisser filer également toute la nuit ... et nous donne le téléphone de l'astreinte VNF, au cas où.
Grâce aux bons soins de notre éclusier, la nuit à Monceaux n'aura pas eu de conséquences. Il n'en fût pas de même pour un ami qui, quelques semaines avant, aura dû appeler ce numéro à 4 heures du matin, son bateau reposant sur le fond du canal !