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Épisode sur la Saône


De Tournus à Thoissey Après plusieurs jours d'escale à Tournus, nous reprenons notre descente sur la Saône, avec un seul projet précis : faire une incursion sur un de ses affluents, la Seille. En cette fin du mois de Juin, une météo favorable semble s'installer.

Matin sur la Saône

Avant midi, nous sommes déjà au niveau de la confluence. Barre à bâbord pour remonter les premiers courants de cette petite rivière qui traverse la Bresse bourguignonne.

Quatre écluses régulent la profondeur de la Seille, jusqu'à Louhans, sa limite navigable. La première est contrôlée par des éclusiers, dans la commune de "La Truchère", mais ensuite, les écluses seront à manœuvrer nous-mêmes. (Voir vidéo) La rivière ressemble beaucoup à la Petite Saône, mais la profondeur y est parfois très faible. L'alarme du sondeur se fait plusieurs fois entendre … A moins de 1,20 m, ça devient critique pour Némo, ( tirant d'eau : 1m) Nous limiterons notre exploration de la Seille à Cuisery

Double-cliquer la vidéo pour l'agrandir

Retour sur la Saône le lendemain, afin de poursuivre notre descente.

L'embranchement vers Pont-de-Vaux

Une ile aux oiseaux

Dans l'après-midi, un petit ponton flottant se présente sur la rive gauche, et sera notre halte du soir.

La Halte d'Asnières sur Saône

Mauvais souvenir ... Le fond est faible dans cette zône. Le sillage des paquebots de croisières et des grandes péniches engendrent un retrait de la rivière, suivi d'une vague qui déferle au niveau du ponton. Ce dernier se met alors à s'agiter dans tous les sens, accompagné d'un grincement inquiétant, certaines défenses passent par-dessus le ponton, Némo remue comme s'il était en mer, manquant de passer lui-même au dessus du quai ! Par chance, aucun coup ni frottement n'est à déplorer, notre amarrage et nos protections auront résisté à l'incident. Trop tard pour repartir en quête d'un abri, nous passerons la nuit sans vraiment dormir, espérant qu'aucun bateau de commerce à la vitesse excessive, ne viendra à nouveau mettre en danger notre cher Némo. 5h30, nous larguons les amarres, soulagés, retrouvant la tranquillité de notre ballade au fil de l'eau. Les vagues provoquées par les gros bateaux que nous croisons ne posent aucun problème. C'est seulement amarré à ce ponton, par faible profondeur, que Némo était vulnérable.

Macon en vue

Après Macon, que nous dépassons sans escale, l'entrée du mini-port de Thoissey nous fait espérer une halte plus sécurisée et plus au calme.

Entrée de la halte de Thoissey

En effet, après un passage sous une passerelle métallique de 3 mètres, (toiles abaissées), nous découvrons le charmant ponton de bois, sous les arbres, qui nous fera oublier l'épisode de la nuit précédente.

Nous sommes sur la "Chalaronne", toute petite rivière, navigable sur quelques centaines de mètres seulement. Une vieille péniche à l'abandon sera notre seule voisine. Ces quelques jours passés à Thoissey auront été une de nos plus belles escales sur la Saône.


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